HOP le FLOP : le client est un paquet qui peut donc rester inerte des heures
7h28, 22 mars matin, alors que j'arrive à Saint-Exupéry, un message laconique m'informe de l'annulation de mon vol Lyon-Poitiers. On me met d'office sur un vol Lyon-Nantes. J'évoque plutôt un trajet TGV par Paris, peine perdue : le client est une marchandise inerte qui n'est pas supposée discuter les décisions du transporteur de fret, donc embarquement pour Nantes (une collègue décide quand même de prendre l'option TGV par Paris, j'y reviendrai). Arrivée à 10h00 à Nantes (on devrait être à Poitiers !) où un bus prend le relais. Arrivée annoncée à l'aéroport de Poitiers vers 12h30. Sous une pluie battante, après une heure de trajet, le bus tombe en panne... d'essuie-glace ! Premier arrêt vers 11h30 et réparation de fortune qui nous amène jusqu'à la sortie suivante d'autoroute où le chauffeur prend la sage décision de demander l'envoi d'un nouveau bus. Nous sommes à plus de 100 km de Poitiers. L'embarcation de sauvetage arrive 2h30 plus tard... Nous arriverons à l'aéroport de Poitiers à 15h00, quelque peu affamés et assoiffés !
Air France n'est certes pas responsable de la panne du bus, mais l'est vis-à-vis de ses passagers qui n'ont pas eu la moindre excuse de la part de la compagnie (et j'ai attendu 3 jours avant de rédiger ce commentaire au cas où et pour ne pas réagir à chaud). Une fois la marchandise chargée dans le bus, "HOP le FLOP" n'en a plus rien à faire... La seule consolation des passagers naufragés était de se dire que l'avion qui aurait dû nous emmener à Poitiers était peut être dans un état pire que le bus, on rit de peu dans ces conditions. Merci encore à Air France pour sa sollicitude, son sens commercial et au plaisir de ne jamais reprendre vos lignes.
Sans cordialité,
YC
PS : ma collègue qui avait pris l'option TGV est arrivée bien avant moi.