Carte grise aux abonnés absents...après 5 mois 1/2.

Véhicule occasion acheté et livré le 10/03/2017, conforme à la commande et à la fiche présentée auparavant, le commercial et l'administrative sont agréables et réactifs, rien à dire.
Aramis nous offre la prise en charge administrative des formalités d'immatriculation et d'obtention de carte grise auprès de la préfecture; très bien.
Tout aurait mené à une évaluation positive, mais cela aurait été trop simple...

Après un mois, toujours pas de carte grise ni de nouvelles de la part de l'agence de Rennes. Moins bien.
Au gré des appels passés depuis avril, nous apprenons tout d'abord que le fournisseur belge (eh oui, on n'est pas averti du fait que ce soit une importation) a "perdu les documents", puis que lesdits documents ont été "perdus lors de l'envoi", puis encore que "nous [Aramis] avons perdu les documents après réception du véhicule, mais vous savez, avec le nombre de véhicules qu'on brasse par an...".

Dans l’attente, on nous propose, oralement, rien de formalisé et de signé par personne ayant autorité, de transmettre par l’agence d’achat toute contravention potentielle pour circulation avec immatriculation provisoire périmée… Nous restons dubitatifs.

Bien évidemment, nous nous faisons trimbaler de personne en personne, avec des interlocuteurs pour la plupart bien évidemment sans pouvoir décisionnaire ou capacité de recherche des documents mystérieusement volatilisés, bien ennuyés pour nous (la belle affaire!) et qui transmettent, qui au chef d'agence (parti sur une autre agence), qui au service achat, ou encore ajoutant encore une fois nos demandes de communication au dossier...
On nous propose par ailleurs un remboursement ou un échange swift selon les CGV... à l'exception qu'aucune clause des CGV ne correspond au problème en cours puisque:
a) nous sommes pleinement satisfaits du véhicule;
b) le véhicule lui-même ne présente aucun vice caché ni défaut;
qui amènerait à une demande de remboursement/remplacement sous les quinze jours/1000km.

Après discussion, nous ouvrons la possibilité, si la disparition des documents reste inexplicable et inextricable, d'un échange à l'identique (pas à la valeur d’achat mais au type, équipement et kilométrage), auquel il nous est répondu finalement que le chef d’agence prendra en charge la recherche, sans garantie pour autant de résultat ni de geste commercial, lui-même n’étant pas décisionnaire dans un tel cas. A ce jour, pas de nouvelles, c’est encore nous qui rappelons.

Bref, le chien se mord la queue et on n'avance toujours pas plus dans la résolution du problème original, la recherche et la transmission des documents nécessaires à la mise en circulation légale de notre voiture (ce que l’article 14 des CGV semble pourtant couvrir).

Après avoir de nouveau appelé ce matin, le service clientèle rembraye sur la même routine « je note au dossier, je transmets à untel et à autre, je n’ai pas d’explication » sans avoir la quelconque possibilité de faire aller plus avant une quelconque résolution.
Quelque part, quoiqu’en disent les personnels d’Aramis, on se sent *un peu* pris pour des branques, pour rester poli, et d’être un vague désagrément qui pourrait disparaître si on n’y prête pas attention pendant assez longtemps.

La question qu'on se pose quand même c'est de savoir comment Aramis peut vendre sur le territoire français un véhicule importé dont ils n’auraient pas les papiers légaux ou qu’ils auraient perdus (justement, quand on brasse des milliers de véhicules par an on est organisé et rodé, ou du moins c’est ce que la comm laisse entendre…naïfs que nous sommes !).
A l’autre question que nous avons posé, "Que ferait Aramis d’un véhicule sans papiers si il y avait reprise/échange?" on tombe dans un mutisme gêné ou des explications confuses qui sentent fort la tentative de noyer le poisson. Pas trop pro tout de même…

Visiblement, ce n’est pas le premier problème du type qu’Aramis rencontre, ni d’aujourd’hui, à la lecture de divers forums, mais cela ne semble pas être un soucis pour une société qui dit avoir la complète satisfaction de ses clients à cœur. Nous attendons de voir si c’est juste du vent ou si cette idée est un tant soit peu prise au sérieux.