Juin 2025 : l’accessibilité numérique ne sera plus un “plus”, mais une obligation pour les entreprises privées. C’est officiel : le RGAA s’applique désormais à tous les acteurs du digital, pas seulement aux institutions publiques. Résultat ? Les claviers s’activent, la presse tech s’emballe, et les sites spécialisés multiplient les articles pour alerter (gentiment) sur ce virage réglementaire. Petit tour d’horizon d’un sujet qui, pour une fois, met tout le monde d’accord : il est temps d’être accessible. Vraiment.
L’obligation RGAA : un tournant pour les entreprises privées
Jusqu’à présent, l’accessibilité numérique était principalement encadrée pour les services publics et assimilés. Avec l’élargissement du RGAA aux acteurs privés, c’est toute l’architecture digitale des entreprises qui se trouve désormais concernée. Sites institutionnels, plateformes e-commerce, services client en ligne, applications mobiles : toutes les interfaces destinées au public devront être accessibles aux personnes en situation de handicap.
Cette évolution réglementaire impose aux entreprises de repenser leurs parcours utilisateurs, leurs contenus et leurs outils digitaux selon des critères précis définis par le référentiel. Navigation au clavier, alternatives textuelles aux images, compatibilité avec les lecteurs d’écran, contrastes de couleurs adaptés : autant de standards techniques qui doivent être intégrés de manière systématique dans les projets numériques.
Le passage au RGAA ne se limite pas à une démarche technique. Il engage aussi les directions marketing, commerciales, et juridiques dans une réflexion plus globale sur l’expérience client. Comme le souligne Nicolas Marette, fondateur de Custplace, « le RGAA n’est pas seulement une norme à respecter : c’est une opportunité d’améliorer la qualité de service et de renforcer la fidélité client ». Une approche qui incite à dépasser la simple obligation réglementaire pour en faire un levier de différenciation.
La mobilisation des médias autour de cette échéance montre bien que le sujet dépasse aujourd’hui le cadre des experts techniques. L’accessibilité devient une composante essentielle de la stratégie digitale des entreprises, au même titre que la performance, la sécurité ou l’expérience utilisateur.
Cette exigence concerne également des outils spécifiques comme les Store Locators, souvent laissés de côté lors des audits d’accessibilité. Pour accompagner les entreprises dans cette démarche, nous avons élaboré un guide pratique pour concevoir un Store Locator à la fois performant et conforme aux critères du RGAA, incluant une checklist complète. Ce guide est disponible en téléchargement gratuit.
Une médiatisation rapide portée par un contexte réglementaire fort
L’annonce de l’obligation d’accessibilité numérique pour les entreprises privées n’a pas tardé à susciter une réaction coordonnée dans la presse spécialisée. Plusieurs semaines avant l’échéance de juin 2025, la publication du décret officiel et la montée en visibilité du RGAA ont mobilisé de nombreux titres, tant du secteur technologique que de la sphère business.
L’intérêt immédiat pour le sujet s’explique par l’ampleur du changement imposé : pour la première fois, l’ensemble des entreprises opérant des services ou des interfaces digitales devront respecter des critères d’accessibilité auparavant réservés aux services publics. Cette extension du périmètre réglementaire, couplée à des risques de sanctions financières et de dégradation d’image, a été rapidement identifiée comme un sujet prioritaire pour l’ensemble des acteurs concernés.
Le passage du RGAA à l’échelle des entreprises privées n’est pas passé inaperçu dans la presse professionnelle. De nombreux titres ont relayé l’information, parmi lesquels Animasoft, Tendances IT, La Vie Numérique, IA NewsMag, Relation Client Mag, ainsi que plusieurs publications du groupe ITR telles que ITRSoftware, ITRNews, ITChannel, ITRMobiles, ITRManager, ITRInnovation et ITRGames.
Dans l’ensemble des articles parus, trois messages principaux se dégagent : l’entrée en vigueur de l’obligation d’accessibilité pour les entreprises privées à compter de juin 2025, l’urgence de la mise en conformité face à cette échéance, et le retard préoccupant observé sur le marché, avec près de 68 % des entreprises qui ne respectent pas aujourd’hui les critères du RGAA. Plusieurs médias ont également mis en lumière l’importance stratégique de l’accessibilité numérique, au-delà de la seule conformité légale, en la présentant comme un levier potentiel d’amélioration de l’expérience client.
Certaines publications, notamment Relation Client Mag, ont intégré des prises de parole sectorielles, mettant en avant l’analyse de Nicolas Marette, qui rappelle que « l’accessibilité numérique ne peut plus être perçue comme une option, mais doit devenir une évidence pour toute entreprise désireuse de rester compétitive ».
Le défi de la conformité : entre urgence réglementaire et opportunité stratégique
Si la mise en conformité avec le RGAA devient une obligation légale à compter de juin 2025, la réalité du terrain montre que nombre d’entreprises privées accusent un retard préoccupant. D’après les chiffres relayés dans plusieurs publications, près de 68 % d’entre elles ne répondent pas aujourd’hui aux critères d’accessibilité numérique requis. Un constat qui souligne l’ampleur des efforts à fournir en seulement quelques mois.
Pour Nicolas Marette, fondateur de Custplace, cette situation révèle un enjeu plus profond que la simple adaptation technique : « Aujourd’hui, 68% des entreprises ne respectent pas les critères d’accessibilité digitale. Ce chiffre montre que l’enjeu n’est pas seulement réglementaire : il est stratégique. » En effet, au-delà de l’obligation légale, c’est bien la capacité des entreprises à offrir une expérience utilisateur accessible à tous qui est en jeu. Et, par extension, leur capacité à s’adresser à l’ensemble de leur marché sans exclure une partie de leur audience.
Dans ses prises de parole relayées par plusieurs médias, Nicolas Marette rappelle également que l’accessibilité numérique doit être intégrée dès la conception des projets digitaux, et non comme une correction tardive. « Le RGAA n’est pas seulement une norme à respecter, c’est aussi une opportunité d’améliorer la qualité de service et de renforcer la fidélité client », explique-t-il. Penser l’accessibilité de manière proactive permet non seulement de limiter les risques juridiques, mais aussi d’améliorer la performance globale des interfaces, de fluidifier les parcours utilisateurs, et de renforcer durablement la relation client.
À l’heure où les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux engagements sociaux et environnementaux des marques, l’accessibilité numérique s’impose comme un nouveau critère de différenciation. Ceux qui sauront anticiper et intégrer ces exigences dès aujourd’hui disposeront demain d’un avantage compétitif réel, là où d’autres subiront des mises en conformité précipitées et coûteuses.
À l’approche de l’échéance de juin 2025, la question n’est plus de savoir si les entreprises doivent se mettre en conformité, mais comment elles choisiront de le faire : dans l’urgence et la contrainte, ou dans une dynamique durable d’amélioration de leur qualité de service et d’inclusion numérique.