Calamiteux...mais pourquoi ne puis mettre zéro étoile?
Le vendredi 7 juillet je reçois de vos services un courriel me précisant qu'un colis me sera livré le lundi 10 juillet entre 9h00 et 18h00.
Le lundi 10 juillet je reste bloqué toute la journée à attendre un colis qui n'arrivera pas. Je me dis que le livreur a sans doute été pris par le temps et que je serai livré le lendemain.
Le mardi 10 juillet en milieu d'après midi, ne voyant pas le colis arriver et sachant que d'ordinaire le livreur passe aux environ de 14 heures, je décide d'appeler Chronopost. Après un temps d'attente assez long (près de 15 minutes si ma mémoire est bonne) j'obtiens une conseillère. Cette dernière, bien que très courtoise, a un fort accent étranger et articule assez peu. J'ai beaucoup de difficultés à comprendre ce qu'elle me dit mais nous parvenons tout de même à nous mettre d'accord pour une livraison le lendemain. Je reçois peu après un courriel de confirmation.
Le lendemain, mercredi 12 juillet, j'attends encore toute la journée un colis qui n'arrive pas.
Le jeudi, je décide d'appeler Chronopost mais cette fois (comme plusieurs fois par la suite) j'attends en vain très longtemps (près de 30 minutes).
Je ne sais plus exactement quand, mais par la suite, je tente d'essayer de donner des instructions sur le site Web qui me répond que cela n'est plus possible.
Je dois signaler que depuis le début de l'affaire, le site continue d'afficher que mon colis est à l'agence de Bayonne en attente de mes instructions. Instructions que je ne peux donner ni par téléphone, ni par le site Web. Avouez qu'il y a de quoi perdre son calme et sa raison !
Le lundi suivant, soit 10 jours après le premier contact, je décide de prendre ma voiture et de faire les 50 km (soit 100 aller retour) qui me sépare de l'agence de Bayonne.
Arrivé à Bayonne, j'explique la situation à l'hôtesse qui m'explique qu'en fait le colis est arrivé endommagé et qu'il a été reconditionné par Chronopost. Je demande pourquoi n'ai-je pas été prévenu. On me rétorque que l'agence a été en panne de téléphone toute la semaine. J'explique alors que chacun des employés possède certainement un téléphone mobile et que dans une telle situation on peut se faire dédommager de son utilisation dans le cadre professionnel. Mutisme.
Je demande à voir le colis qui devrait comporter 3 sacs de malt (grains de blé ou d'orge) de 5 kg chacun. Effectivement, sur les trois sacs, un seul est indemne et les deux autres (remis en état) ne contiennent plus qu'un fond de quelques centaines de grammes.
Je refuse le colis et demande un dédommagement, pour le transport que j'ai payé mais qui n'a pas été assuré dans les délais, pour les kilomètres parcourus en voiture et le temps perdu. On peut toujours rêver un peu, non!
