L'école semble faire passer la majorité de son budget ...

L'école semble faire passer la majorité de son budget dans sa communication marketing, afin de capter de nouveaux clients... pardon, étudiants. Pour 9000 euros l'année (voire plus, si vous avez plus de 3 langues de travail), vous vous retrouvez catapulté·e dans un master qui vient d'ouvrir, pour lequel il manque des professeurs (qui souvent sont là pour leur propre business et donc apportent un intérêt pédagogique discutable), et dont l'emploi du temps est capable de changer d'une heure à l'autre (pratique pour les étudiant·es devant passer une heure dans les transports ou exerçant un emploi pour financer les frais d'inscriptions faramineux et la vie en région parisienne !). Les plateformes informatiques plantent au moins une fois par an et sont très lentes, le wifi de l'école est instable, le centre de documentation est misérable (majoritairement des ouvrages datant de plusieurs décennies, et approximativement tous portant sur la traduction, alors même que l'école se targue d'avoir ouvert trois nouveaux masters spécialisés dans les relations internationales, le management, et l'informatique (pardon, le "digital")). Ajoutons à cela le sous-effectif flagrant du personnel administratif, qui se trouve noyé sous le travail (mais où passent donc tous nos milliers d'euros ?), ou encore les professeurs profitant des PRA (projets de recherche appliquée) pour se trouver de la main-d'œuvre gratuite pendant des mois pour effectuer un travail qui générera des bénéfices (pas pour les étudiant·es, par contre), ou encore pour réaliser leurs cours à leur place (s'il y a une chose que l'ISIT m'a fait maîtriser, c'est bien les présentations PowerPoint). Quant à l'accompagnement à la recherche du premier emploi (ou même à la recherche des stages obligatoires dans le cursus) : inexistant ! Des entreprises partenaire de cette "grande école" ? Eh bien non ! Par contre, soyez assuré·es que l'ISIT scrutera votre profil LinkedIn après votre diplomation pour surgir dans votre boîte de réception dès votre premier contrat décroché et vous demandera d'aller parler de votre incontestable réussite aux petits bleus qui viennent d'arriver et à qui il faut laver le cerveau et les tartiner d'éloges tout en leur assurant qu'il sont l'avenir du monde car "passeurs de sens" !
J'ai appris bien plus de choses au cours de ma licence à l'université publique que dans cette école pompe à fric qui n'est au final qu'une belle illusion. On trouvera quelques perles humaines ici et là, comme partout, mais le reste laisse clairement à désirer. Je tiens également à signaler que des professeurs ayant eu un comportement douteux envers des étudiant·es (comportement signalé par ces dernier·es à la direction) continuent d'enseigner à l'ISIT. Pas de vagues...