Des piscines éphémères, un service après-vente inexistant, le mépris des clients en prime !

Cet avis fait suite à ma publication ci-dessous, intitulée "PISCINES DESJOYAUX : A FUIR ABSOLUMENT".
Après chaque protestation, Desjoyaux fait mine de régler le problème avec le concessionnaire, mais en réalité rien ne se passe.

Je ne vois rien de plus édifiant que de vous partager la lettre recommandée que je viens d'adresser à DESJOYAUX AUBAGNE, qui oppose à sa clientèle un mépris absolu et une mauvaise fois effarante : si vous achetez une piscine DESJOYAUX, sachez que les problèmes (multiples !) ne seront jamais réglés et que le "service après vente" est un véritable foutage de gueule !




"Objet : Dommages à une construction du 28 juin 2014, la rendant impropre à sa destination et résultant d'un vice qui engage votre responsabilité - Refus du bénéfice de la garantie décennale obligatoire en violation de l'article 1792 du Code civil et de l'article L.241-1 du Code des assurances.

Références : Ma saisine du 16 décembre 2021 constatant un défaut d'étanchéité majeur (piscine vidée en une nuit sans que ce dommage ne provienne d'une cause étrangère) – Mon courrier recommandé du 7 juin 2022 demandant le bénéfice de la garantie décennale pour ce sinistre – Votre refus verbal et téléphonique du 16 juin 2022 – Votre courrier recommandé dilatoire et mensonger du 24 juin 2022. Article L-110-4 du Code du commerce. Article 224 du Code civil.




Monsieur,

suite à nos échanges cités en référence, et à votre courrier recommandé du 24 juin 2022,

je constate que vous tentez de vous soustraire à vos responsabilité et à l'obligation qui vous est faite par l'article 1792 du Code civil en prétextant que vos constatations sur le « liner » vous dégageraient selon vous de toute obligation.

Vous motivez votre décision par :
la présence de « trous » (au pluriel) dans le « liner »
une forte décoloration due, selon vous, à un traitement trop agressif et fortement chloré
que vous n'auriez pas constaté « d'atteinte à la solidité de l'ouvrage ».

Tout d'abord, pour répondre à ce dernier point, le « liner » ou revêtement d'étanchéité est dit indissociable de la construction, qui doit être considérée dans son ensemble spécialement lorsque ses éléments participent à sa destination.
Cet élément constitutif du bassin, lorsqu'il est défaillant, est notoirement couvert par la garantie décennale.
La garantie décennale court pour dix années à compter du 28 juin 2014, soit jusqu'au 28 juin 2024.
Elle est donc applicable en l'espèce.

Concernant la présence de « trous » et la « forte décoloration » que vous évoquez en les prenant séparément, ces arguments sont alors contradictoires puisque ou la détérioration provient de « trous » ou bien elle provient d'un « traitement trop chloré ».

Or, il se trouve que c'est vous-même qui nous avez fourni le traitement pour la piscine (factures à l'appui) et que si le traitement est inadapté, votre responsabilité est donc engagé.

En réalité, la décoloration du revêtement d'étanchéité ne saurait être imputable qu'à la qualité de la matière que vous utilisez pour la fabrication dudit « liner », qui manifestement vieillit mal.
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En effet, la décoloration est présente également au-dessus du niveau de l'eau.


Concernant les « trous » que vous évoquez, il s'agit en réalité d'une déchirure due au fait que votre « liner » perd manifestement et sa couleur et son élasticité en vieillissant et cède donc (présentement dans un angle, au fond) sous le poids de la masse d'eau.

C'est ce qui, indiscutablement, s'est produit, spécialement si on considère la forme de ce qui n'est pas un « trou » mais une déchirure unique. Une fois la déchirure faite, la piscine s'est vidée et il n'y en a pas eu d'autre.


Pour ce qui concerne le fait que vous nous auriez proposé une « réparation gratuite », vous savez très bien qu'il s'agit d'un mensonge inacceptable.

Jamais et à aucun moment vous ne nous avez proposé une réparation gratuite, mais bien au contraire de nous faire payer à prix d'or une réparation « à tiroirs », incluant la déchirure, le déplacement, et la vidange du fond de piscine restant, tout en nous précisant que « la garantie décennale ne s'appliquait pas parce que si ce n'est pas vos ouvriers qui avaient fait le « trou », c'était nous ! » (sic).

Cette réparation payante nous a été proposé sur un « liner » détérioré, dont la décoloration atteste d'un problème structurel, ce qui revient à « mettre un emplâtre sur une jambe de bois » (et à voir la piscine de nouveau se vider d'un coup dans quelques semaines... ou quelques jours).

Vous savez, il est d'autres façons de procéder que de se « foutre » ouvertement de la « gueule » de vos clients.

En outre, il est constant que la destruction récurrente de la pompe électrique résulte également d'un défaut de conception grave et non solutionné, puisque vous nous avez bien changé la pompe grillée une fois, mais sans solutionner aucunement ce défaut puisque l'eau de pluie continue systématiquement de s'engouffrer dans le local technique pour noyer cette pompe – ce qui fait qu'elle est à nouveau hors d'usage.


Quant aux devis que vous m'adressez « pour me satisfaire » (!), compte-tenu de votre comportement dans cette affaire, pour le moins cavalier mais que certains pourraient qualifier de malhonnête, ainsi que du cynisme constant que vous et vos « techniciens » nous ont opposé pour tenter de vous soustraire à vos obligation légales et morales, sachez que je préfèrerais me passer définitivement de piscine plutôt que de vous acheter encore quoi que ce soit.

Voyez vous, devant ce type de pratiques évidemment frauduleuses, la perte de confiance ne peut être que définitive.
Chat échaudé !...

En conséquence, je vous informe que je me réserve de vous assigner devant les juridictions compétentes à tout moment et jusqu'aux limites fixées par l'article L-110-4 du Code du commerce et de l'article 224 du Code civil qui commandent que « les actions personnelles ou mobilières se prescrivent par cinq ans »

Salutations."