Un potentiel gâché par une pédagogie mal organisée

Sup de Com offre une expérience scolaire à double tranchant. D'un côté, l'école a des points forts indéniables. Sa taille humaine et ses effectifs réduits favorisent un environnement d'apprentissage intime et individualisé. Ses intervenants intéressants et son programme varié assurent une formation diversifiée et enrichissante. De plus, l'ambiance conviviale est un atout non négligeable, bien qu'il faille souligner l'absence regrettable d'associations étudiantes telles qu'un BDE.

Cependant, de sérieuses lacunes viennent ternir ce tableau plutôt positif. Le principal problème réside dans la mauvaise organisation de la pédagogie et un manque criant de communication entre cette dernière et les intervenants, ce qui nuit parfois à la qualité des cours. Cette situation est d'autant plus regrettable que certains intervenants semblent se contenter du strict minimum, rendant leurs cours moins enrichissants.

Les modalités d'évaluation, parfois déconcertantes, ajoutent une couche supplémentaire de confusion et de frustration. De plus, l'insistance sur le mémoire de fin d'étude, outil d'évaluation obsolète et impersonnel, est source de démotivation. Pire encore, à Sup de Com, les étudiants sont contraints de rédiger deux mémoires. En comparaison, d'autres établissements proposent en cinquième année des projets concrets et pertinents, offrant une valeur ajoutée bien supérieure à celle d'un mémoire. L'exigence de deux mémoires de fin d'année est une pratique obsolète qui ne contribue pas de manière significative à l'apprentissage.