La désorganisation de la formation est impressionnante autant que déplorable. Dès les trois premi
La désorganisation de la formation est impressionnante autant que déplorable. Dès les trois premières semaines de l'année, des dizaines de cours sont annulés. L'emploi du temps serré oblige à placer des cours le samedi pour rattraper ces absences, rarement justifiées, ce qui pénalise les étudiants salariés et les étudiants voulant retrouver leur famille le week-end. La suite de l'année a également été compliquée, les délégués surexploités et épuisés finissent par démissionner. Des enseignements donnés avec quatre mois de retard, des enseignements facultatifs plus ou moins obligatoires, des examens reculés plusieurs fois de plusieurs mois, des modalités d'examens changeant de nombreuses fois et des anomalies lors des examens (question d'examen impossible à répondre, le cours n'ayant pas été donné). De nombreuses réunions avec les responsables n'ont pas ou peu amélioré les conditions de formation, laissant un goût très amer à l'ensemble des étudiants. La qualité de la formation est certes prouvée par l'investissement et le soutien de certains enseignants lors de cette année compliquée mais le contenu pédagogique manque de pertinence.