Mythomane
Une passion qui a débuté très tôt. A 9 ans, ce fils d’ouvriers participait déjà à des compétitions de scrabble, avant de se hisser cette année à la 94eme place sur 16 000 compétiteurs. «Mes parents, pieds noirs espagnols, nous ont donné une bonne éducation, à mes trois frères et moi, raconte-t-il. Moi, je voulais devenir président de la République. J’avais même inventé le «Lantipas», un pays imaginaire, sa monnaie et ses ministres. Mais au lycée, alors que j’avais deux ans d’avance, j’ai décroché. J’aimais bien le français, mais je séchais les cours de maths. J’ai arrêté l’école à 15 ans et demi.»
Ensuite, il a enchaîné des petis jobs : vendeur de poissons dans un supermarché, opérateur téléphonique pour les oppositions de cartes bancaires ou magasinier dans un garage de poids lourds. C’est le jeu qui lui a vraiment permis de mener une «belle vie», comme enseignant de scrabble et des échecs en primaire et au collège. A la rentrée 2017, il aimerait d’ailleurs ouvrir à Lyon une association de soutien scolaire via le jeu, encore. On lui a également proposé d’élaborer les grilles des mots croisés de Téléloisirs. «
En plaçant mes gains, je pourrais ne plus jamais
travailler, lâche-t-il. Mais j’ai peur de m’ennuyer.»
Par marie_gucci_UE3Gt
il y a 6 heures
Je me marre