Problème publicité trompeuse
Vous trouverez ci-dessous un bref exposé de ma déconvenue en lien avec un achat chez BRICODEPOT.
Prospectus de la sem. du 14 avril 2017. Rubrique « Arrivages » page 3, je lis : « Lame de terrasse en mélèze […] Bois origine Sibérie, séché à 18%, non traité. Classe 3 naturel. ». Pas de chance, étant indisponible je ne peux profiter de l’offre.
Prospectus de la sem. du 12 mai 2017. Rubrique « Arrivages » page 5, je lis : « Lame de terrasse mélèze […] Classe 3 naturel. ». Vu que j’ai besoin de bois non traité pour la réalisation d’un habitat écologique, je saisis l’offre et j’achète 4 lames à 10€ pièce au BRICODEPOT de Montluçon.
En cours de réalisation du chantier, j’arrache les étiquettes de petit format qui sont agrafées au bout des lames. Elles portent le code-barre, rien d’inhabituel, mais en caractères minuscules, en dessous de la série de chiffres (pour référence, 3663602948858), on peut lire aussi, sous réserve d’une bonne acuité visuelle : « traité incol. ». Au verso de l’étiquette, on peut lire en caractères minuscules, en s’aidant d’une loupe : « permethrine ». Horreur, je comprends que le mélèze que je croyais naturel est en fait traité avec des produits chimiques nocifs.
Le 1er juin 2017, je retourne au BRICODEPOT de Montluçon, je demande le remboursement de mon achat, ce qui m’est refusé, car, argumente la responsable des ventes, mon interprétation est inexacte : « classe 3 » implique nécessairement un traitement, et « naturel » signifie non teinté. Donc la permethrine dans mon mélèze « Classe 3 naturel » s’explique parfaitement, selon la responsable. De plus, le bois a été débité, et « à qui vais-je pouvoir revendre ce bois Monsieur ? ».
Je me demande comment s’effectue le recrutement chez BRICODEPOT. Il suffit de taper « Classe 3 naturel » dans un moteur de recherche pour avoir la définition :
(https://www.nature-bois-concept.com/magazine/guide-bois/actualites/5-classes-d-emploi-bois/)
Donc la permethrine n’a rien a faire dans une lame de mélèze « Classe 3 naturel ». De surcroît, la formulation de l’offre de la sem. du 14 avril (citation plus haut) contredit l’argumentation de la responsable des ventes. En l’occurrence, un mélèze décrit à la fois comme « non traité » et « classe 3 naturel », donc supposé traité ? Les arguments de BRICODEPOT Montluçon relèvent-ils de l’ignorance ou de la mauvaise foi ?
Maintenant, de deux choses l’une : soit BRICODEPOT rembourse intégralement mon achat, avec des excuses, soit je porte l’affaire devant un organisme de défense des consommateurs. Un article défavorable à BRICODEPOT dans la revue « 60 millions » ou « Que choisir » ? Pas exactement une réclame de première classe.