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Avis sur mes trois années à l’ESRA Paris

Bonjour à toutes et à tous,

Je souhaite m’exprimer sur mes trois années à l’ESRA Paris et rétablir la réalité concernant cette école.

Mon avis est strictement personnel, mais il est partagé par de nombreux anciens étudiants. Ce message s’adresse à celles et ceux qui envisagent de se lancer dans ce cursus, mais aussi aux parents qui consultent les avis afin de s’assurer d’envoyer leur enfant dans le meilleur établissement possible. Je vais vous expliquer le fonctionnement de l’école et les outils qu’elle met à notre disposition pour mener à bien nos projets et notre vie étudiante.

Pour commencer, sachez une chose : l’école parfaite n’existe pas. Néanmoins, certaines écoles nous permettent d’expérimenter, de nous dépasser et de nous donner un véritable élan. Et, bien évidemment, c’est ce que je ressens vis-à-vis de l’ESRA.

C’est une école sincère sur la complexité du milieu cinématographique. Quel que soit le poste que vous souhaitez occuper plus tard, quelle que soit la personne que vous êtes, tout le monde y est considéré à égalité, et à juste titre.

L’ESRA vous permet de comprendre le monde du cinéma et ses rouages. On y apprend autant son Histoire que son avenir — un débat constant et passionnant.

En plus de la théorie, la pratique occupe une place essentielle. L’école met à disposition un large parc de matériel technique (caméras, micros, lumières, machinerie, etc.), qui permet de réaliser de très beaux projets. Vous bénéficiez aussi d’un équipement informatique complet : salles de montage dotées des derniers Mac et logiciels professionnels, studios d’enregistrement, salles de réunion, studio de tournage, etc. 

Et si cela ne suffisait pas, pour les films de fin d’année, l’ESRA collabore avec TRANSPA, l’une des plus grandes sociétés de location de matériel en France, qui nous fournit du matériel professionnel.

Pour donner un ordre d’idée : en troisième année, nous remplissons un 20 m³, sans compter le camion décoration. Nous effectuons les départs matériels aux côtés de professionnels qui partent sur des longs métrages. L’école nous soutient également avec une aide financière pour la location d’utilitaires, un intervenant professionnel encadrant les tournages, et une assurance couvrant d’éventuels incidents.

Alors oui, dit comme cela, on pourrait croire que l’école nous fournit tout. Certains avis diront le contraire, mais c’est justement ce qui en fait sa force.

Je suis diplômé depuis 2024 et dans la vie professionnelle, personne ne vous tient la main — encore moins dans ce milieu. C’est ce que l’ESRA nous enseigne : elle nous donne les clés pour rêver, créer, tourner, monter, travailler en équipe, mais aussi pour apprendre à nous débrouiller. Le cinéma est un monde difficile et il serait faux de croire qu’à la sortie de l’école, on vous attend les bras ouverts.

L’ESRA nous confronte à la réalité du métier — là où certaines écoles préfèrent enjoliver les choses pour attirer des étudiants. Elle est exigeante, à l’image du cinéma lui-même.

Pour les films de fin d’année, il faut constituer une équipe technique, trouver les comédiens, les décors, le financement, établir un devis, rédiger un dossier artistique convaincant et le présenter à un jury. Par la suite, une sélection est faite. Certains verront leur projet réalisé, d’autres non. Et c’est normal : c’est la réalité du monde professionnel.

L’ESRA nous prépare à cette réalité. Si vous êtes passionné, si vous rêvez de cinéma, il faut accepter les réussites comme les échecs, continuer à créer, à tourner et à croire en vos projets.
C’est là que réside la véritable force de l’ESRA : elle ne vous considère pas comme un simple étudiant, mais comme un jeune professionnel qui doit faire ses preuves dans une industrie exigeante.

Une autre grande richesse de l’école réside dans les rencontres.

Chaque semaine, « Les Jeudis de l’ESRA » permettent de rencontrer de véritables professionnels — Jean Dujardin, Matthieu Prada (producteur exécutif des Trois Mousquetaires), Christopher Hampton, scénariste britannique doublement oscarisé pour « meilleur scénario » et bien d’autres encore. Ces rencontres offrent la possibilité d’échanger directement avec eux, de poser des questions, voire de dîner à leurs côtés. (Petit aparté : il y a souvent peu d’étudiants présents à ces soirées pourtant gratuites — dommage, car c’est une chance inestimable et cela montre aussi le manque de sérieux de beaucoup d’élève qui n’utilise pas les clés à bons escients). 

Mais les rencontres les plus importantes restent celles entre étudiants. Vous évoluez au contact de centaines de jeunes passionnés, issus également de l’ISTS (section Son) et du département Animation. Vous êtes entouré de futurs professionnels avec qui vous formerez vos premières équipes, celles qui généralement vous suivront bien au-delà de l’école.

J’ai eu la chance de rencontrer des amis formidables, avec qui j’ai réalisé de nombreux projets (courts-métrages, clips, mini-séries, documentaires). Et aujourd’hui encore, après l’école, nous continuons à créer ensemble. L’ESRA nous pousse à construire des équipes solides, parfois composées de plus de trente personnes, représentant tous les corps de métier du cinéma.

Enfin, un point souvent mal compris : le rythme de l’école.

Certains reprochent un emploi du temps allégé, mais c’est en réalité un atout. Ce « temps libre » permet de travailler à côté, de financer sa vie à Paris, (Venant de Nice, dans le sud de la France, j’ai déménagé à Paris pour mes études et, comme la majorité des étudiants, j’ai dû travailler pour subvenir à mes besoins). Mais ce temps libre vous permet surtout de tourner en dehors des cours. L’école reste ouverte et accessible, avec tout son matériel, six jours sur sept. Vous pouvez réserver le studio, du matériel, des salles… et être entouré de camarades qui ne cessent de créer.

Alors pour finir, si vous souhaitez réellement faire partie de cette industrie, si vous êtes passionné, curieux et prêt à vous investir pleinement, l’ESRA est le bon endroit pour vous.

Souvenez-vous simplement d’une chose : l’école vous donne les clés pour réaliser vos rêves, mais c’est à vous d’ouvrir les portes. L’ESRA vous considère comme un adulte, un jeune professionnel — et c’est à vous de faire vos preuves parmi les milliers de personnes qui rêvent, comme vous, de cinéma.

Fabio Scappatura

Par Scappatura il y a 1 mois
Date d'expérience le 25/09/2021

Cet avis intitulé « Avis sur mes trois années à l’ESRA Paris » posté sur Custplace respecte notre charte Vous pouvez laisser un commentaire ou un avis , attribuer une note, poser une question publiquement depuis nos espaces de confiance. En savoir plus

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