Amateurisme absolu
On a pris un aller-retour France/Italie avec... Eurolines...
Voilà le topo: ils ont avancé les horaires de départ une semaine avant obligeant ma compagne à poser sa journée, ainsi que les horaires de retour, sans préciser que les bus n'étaient plus directs et qu'il fallait faire plusieurs changements avec des temps d'attente à des heures où on aimerait plutôt dormir (non-indiqués sur les billets).
Les chauffeurs ne font pas l'effort de parler dans une autre langue que l'italien. À l'aller un premier a soigneusement évité de nous aider à charger les bagages voyant bien qu'on avait du mal, un autre sur le trajet a saisi le pied de ma compagne à pleine main pour le rejeter violemment en arrière parce qu'il avait dû lui effleurer l'épaule alors qu'elle dormait. Les bus qu'on a empruntés étaient vétustes, le WiFi annoncé ne fonctionnait que dans un pays sur deux, un peu comme les prises de courant quand il y en avait. Ça schlingue, un festival d'odeurs en tout genre (ça va des pieds à l'odeur de bouffe, de l'infâme déo de vestiaire au pet sournoisement lâché dans la pénombre) mais bon ce sont les joies du lowcost...
Au retour un changement à Milan a été sous-traité sans prévenir, on a donc failli rater le bus alors qu'on poireautait à 10 mètres et que les chauffeurs (qui nous ont pourtant vus) n'ont pas pris la peine de nous informer.
Ils veulent que les billets soient imprimés pas en un mais en plusieurs exemplaires pour assurer des correspondances tombées du ciel (ce qu'on est donc censé deviner) et ont la courtoisie de nous engueuler dans la mesure où nous ne sommes pas devins.
On a croisé lors du retour des compatriotes qui nous ont raconté que leur réservation avait été littéralement changée de jour alors que les hôtels étaient réservés, ils ont dû obtenir un arrangement arraché à la sueur du combiné puisque le sav n'avait pas pris la peine de répondre aux mails. Ils ont aussi évoqué le cas d'une amie à eux qui a vu un chauffeur qui commençait à s'endormir, ce qui a provoqué une peur panique - salvatrice - des passagers qui ont refusé de remonter après la pause tant qu'il n'était pas remplacé...
Bref on a pris un aller-retour France/Italie avec... Eurolines. La prochaine fois, on prendra le train.
