En tant qu’étudiant, je m’attendais à une formation ...
En tant qu’étudiant, je m’attendais à une formation structurée, centrée sur l’humain et la transmission de savoirs solides. Mais au fil de l’année, une impression persistante s’est imposée : l’enseignement semblait parfois secondaire face à des logiques concurrentielles, notamment entre HEM Santé et l’EDNH, toutes deux présentes sur le même bassin.
Cette rivalité feutrée s’est traduite très concrètement :
-par des allusions explicites en cours : certains formateurs ou formatrices mentionnaient, parfois à voix haute, la pression exercée par l’EDNH ou les migrations d’élèves entre établissements
- par des changements d’organisation semblant répondre davantage à des enjeux d’image ou de positionnement, qu’à un projet pédagogique cohérent.
Dans ce contexte, les valeurs affichées — interdisciplinarité, bienveillance, éthique — peuvent se heurter à la réalité du terrain : une formation parfois désorganisée, où l’on sent que la priorité est de « tenir la ligne » face à la concurrence.
Les étudiants ne devraient pas avoir à porter ce poids. Nous venons pour apprendre un métier, pas pour ressentir les tensions d’un marché éducatif privé où l’occupation du territoire semble primer sur la stabilité du parcours.
La qualité d’un enseignement en santé ne se mesure pas à la vitesse de réaction face à un concurrent, mais à la cohérence de l’accompagnement proposé à ses élèves, jour après jour.