C’est la fête quand même
Voici les faits :
1) 22 mars 2023 : Lyon part Dieu, allé vers Paris, prévu pour l’après midi, a été réservé plus de six semaines en avance et a été signalé annulé seulement moins de 20 min avant l’horaire d’embarcation, sans avoir été prévenu une seule fois avant. Les pieds face au mur j’ai du passer d’un tarif de 38€ à 200€ pour pouvoir avoir mon train le jour j, sans qu’il n’y ait aucune compensation pour combler l’écart de prix et en attendant bien évidemment plusieurs heures supplémentaires : c’est du vol. La réservation d’un billet ne garantit plus aucune valeur marchande ni juridique. J’attends toujours le remboursement de ce billet de train.
2) lundi 27 mars 2023, de Paris pour retourner à Lyon. Train évidemment annulé, même histoire qu’à l’allé, motif : grèves. Rachat de billet plus cher sans remboursement de la part de la SNCF pour le lendemain
3) mardi 28 mars achat : train TGV à prix cher prévu à 12h20 avec au total plus de 2 heures de retard. Une fois dedans à 14h12 et au lieu de durer légèrement plus de 2h00, le tgv emprunte une vitesse quasi inférieure à celle des TER régionaux et ne cesse de frainer, faisant en sorte que le véhicule se retrouve régulièrement pendant plus d’1h30 quasi stationné au milieu des chants, je demeure grandement impressionné de l’efficacité du train à très grande vitesse. Pour une arrivée prévue initialement à 14h, celle ci aura lieue au plus tôt pour 17h20.
4) Aucune étape attendue de la part de la SNCF n’a été réalisée. Tout de A à Z s’est effectué dans la douleur en tant que passager. Sans doute débordé par les événements, ils sont incapables d’assurer un service fiable au niveau du trajet, de l’accueil, du service après vente, voire en terme de lignes et de techniques. Parmi eux, certains peuvent bien manifester de la colère pour faire payer leur consommateurs, car représenter une institution aussi médiocre peut en effet parfois susciter de la gêne, voire de la frustration à grande échelle collective.
A l’avenir, pour connaître le prix définitif du voyage, l’heure de départ et d’arriver, privilégier l’avion même si ce n’est pas écologique ou alors le covoiturage. Dealer avec la SNCF revient à faire des magouilles avec le premier inconnu venu dans une grande gare, le doute est certain et la satisfaction n’est pas garantie.
A l’heure où j’écris ce commentaire le train est actuellement arrêté en pleine campagne et mon voyage ne s’est pas encore terminé. C’est au moins la sixième fois sur le trajet qu’il s’arrête soudainement.
5) L’erreur est humaine et nous n’avons pas toujours la main mise sur le contexte. En revanche laisser autant d’erreurs à la suite se produire à ce point, avec une telle désinvolture, se dédouaner de tout et ne laisser uniquement le consommateur payer les fautes dont il n’est pas responsable, sans ne jamais rien faire pour se rattraper, ne peut être resté sous silence.
Tout usager de train est dans le droit de connaître ces conditions pitoyables dans lequel il est pris en charge par notamment la SNCF et OUIGO, afin qu’il ait davantage de choix d’action dans ses voyages.
