Zalando : L'illusion derrière la vitrine
En lisant les nombreux avis négatifs ici, je me dis une chose : je ne suis pas fou. Ce que j’ai vécu là-bas, d’autres le vivent aussi, chaque jour. Deux ans à servir cette boîte avec loyauté. J’ai été mentor, formateur, pilier. J’ai tendu la main à ceux qui en avaient besoin, j’ai motivé, épaulé, rassuré. Et mon erreur ? Avoir recommandé des personnes compétentes. Résultat ? Dehors. Comme un malpropre.
Si je devais raconter en détail comment mon licenciement s’est déroulé, il faudrait prévoir du popcorn. Car même Netflix n’oserait pas un scénario aussi absurde. Mais je me retiens. Par loyauté. Par respect. Ou peut-être pour ne pas éteindre ce qu’il reste de crédibilité à leur storytelling RH.
Et pendant ce temps, dans les entrepôts, ça vole, ça crie, parfois ça frappe… et un jour, quelqu’un a même tenté de mettre le feu. Oui, littéralement. On embauche des profils dangereux, sans motivation, sans envie. Mais on vire ceux qui osent croire à la qualité humaine.
Zalando, c’est comme un défilé de mode dans un terrain vague : beau de loin, mais loin d’être beau.
Mais je ne vais pas tout dire. Par respect, ou disons par décence. Certaines vérités font encore plus mal que les chaussures en rupture de stock.
Zalando, c’est une entreprise avec une belle façade, un site bien huilé, une communication tendance... mais derrière cette vitrine bien lustrée, se cache une réalité bien plus poussiéreuse. Si seulement autant d'efforts étaient mis à respecter les employés qu'à satisfaire les clients, alors oui, peut-être qu’on parlerait ici d’un vrai succès humain.
Mais en l’état, le silence devient une devise. Et la loyauté ? Une faiblesse qu’on punit.
Alors non, je ne suis pas aigri. Je suis juste quelqu’un qui a essayé d’y croire. Quelqu’un qui a servi cette boîte avec honnêteté et qui a fini par comprendre que dans certaines entreprises, la valeur d’un employé ne se mesure pas à sa contribution, mais à sa capacité à se taire