Pose carrelage - chantier inachevé.
Madame, Monsieur,
Que dire d’une enseigne qui considère aussi peu ses clients….
Je viens par ce courrier vous signifier mon insatisfaction (et le mot est faible) suite à la pose (inachevée) d’un carrelage, exécutée par votre carreleur dans ma salle de bain.
Le 20 mars 2018, j’ai signé une commande pour la pose d’un carrelage dans une salle de bain à mon domicile.
Plusieurs fois j’ai dû relancer votre service pour connaitre la date exacte de votre intervention car, contrairement à ce que vous m’aviez affirmé, pas une seule fois votre carreleur a pris contact avec moi pour me confirmer sa venue. Il ne s’est même jamais déplacé pour voir au préalable le chantier.
Le 25 juin 2018, 1er jour prévu de son intervention, à 10h, votre carreleur n’était toujours pas arrivé (il devait se présenter entre 8h et 9h). A aucun moment il n’a cherché à me joindre pour me prévenir de son retard ou absence. Il m’a fallu appeler votre magasin de Barentin plusieurs fois pour savoir ce qu’il en était, car comme n’importe quel client j’apprécie d’être avertie de tout éventuel imprévu …. J’ai su seulement en fin d’après-midi, et parce que je me suis déplacée à votre magasin, qu’il était malade…
L’intervention a au final été repoussée au vendredi 29 juin 2018.
Le vendredi 29 juin 2018, au soir, de retour à mon domicile, votre carreleur était déjà parti, et j’ai constaté que la pose n’était pas satisfaisante (joints non encore effectués, prévu le lundi 2 juillet) :
- Découpe du carrelage non soignée le long des murs
- Tolérance du désaffleurement non respectée à de très nombreux endroits
- Largeur des joints aléatoires (parfois larges, parfois étroits, parfois carrelages posés de travers)
Il existe pourtant une norme, la NF DTU 52.2 qui réglemente l’alignement des joints et le désaffleurement.
Dès le samedi 30 juin 2018 au matin, je me suis présentée à votre magasin de Barentin pour vous signifier mon insatisfaction et vous demander de venir constater dès que possible. Je vous ai aussi précisé qu’en l’état, je ne souhaitais pas que votre carreleur se présente pour faire les joints.
Votre collaboratrice L. s’est présentée le samedi 30 juin 2018 après-midi. Elle a convenu que j’avais bien fait de me manifester avant que les joints ne soient faits, qu’elle pouvait comprendre mon insatisfaction et qu’elle allait contacter le carreleur pour voir avec lui ‘ce qui s’était passé’. Elle a de plus pris des photos. Quoiqu’il en soit, elle m’a affirmé que tout serait résolu… et que je n’avais aucune inquiétude à avoir.
Le jeudi 5 juillet 2018, votre collaboratrice L. et le carreleur sont venus ensemble à mon domicile. Le carreleur m’a clairement fait comprendre qu’au vu du temps passé sur les chantiers, il ne pouvait se permettre de respecter les normes de la NF DTU 52.2, la rentabilité primant avant tout. Il a ainsi dit que s’il devait poser le carrelage en respectant les normes, il ne poserait qu’un mètre carré par jour… Où est-il dit sur le devis que la pose allait être effectuée sans respect des normes, et ainsi bâclée… ?
Suite à cette visite, votre collaboratrice L. m’a contacté par téléphone, me proposant deux options :
- Option 1 : repositionner quelques carreaux de carrelage et finir les joints.
- Option 2 : me fournir à nouveau carrelage, colle et joint et clôturer ainsi le litige.
Après réflexion, l’option 1 me paraissait inacceptable, au vu des trop nombreux défauts et de la très vague notion des ‘quelques carrelages à repositionner’, et sur lesquels nous aurions sûrement été difficilement d’accord.
J’ai donc opté pour la proposition 2, même si dans tous les cas de figure la cliente que je suis reste définitivement perdante au vu de l’acompte déjà payé (290€).
Je me suis donc rendue à nouveau à votre magasin pour informer votre collaboratrice L. de la décision que j’avais prise. Celle-ci m’a précisé qu’elle partait en congés et que son responsable allait prendre le relai.
Le suivi de ce responsable (dont je ne connais pas le nom car il ne s’est jamais présenté) a consisté en tout et pour tout en un coup de téléphone le jeudi 26 juillet 2018, auquel je n’ai pas pu répondre, étant au travail. Aucun message n’a été laissé pour m’informer de quoique ce soit. Il m’a semblé à ce moment qu’en toute logique, il tenterait de me joindre à nouveau. Pas du tout. Je me suis donc rendue à nouveau au magasin le jeudi 2 août 2018. J’y ai été très mal reçue, le responsable prétextant un rdv extérieur pour me recevoir à la va-vite, me signifiant que c’était à moi de revenir aux nouvelles suite à son appel sans message, et qu’à partir de maintenant, je n’avais qu’à attendre le retour de sa collaboratrice L. (à quelle date, je ne l’ai pas su puisque ‘cela ne me regardait pas’ selon ses propres paroles).
A ce jour, mercredi 10 octobre 2018, je n’ai aucune nouvelle… on ne pourra pas me dire que je n’ai pas de patience…La période d’été est passée et je pense que tout le personnel de SAINT MACLOU a repris son poste….
Je n’arrive même pas à m’expliquer quel est le but d’un tel comportement irrespectueux, d’une telle nonchalance vis-à-vis du client.
En attendant, j’ai payé 290€ pour rien à votre enseigne, je n’ai plus de salle de bain depuis la mi-juin, et aucune perspective…
J’attends désormais que vous vous manifestiez rapidement et que ce litige soit résolu et clôturé, comme vous aviez proposé qu’il le soit.
Madame,
J'accuse réception de votre demande.
Je prends en charge votre dossier.
Cordialement
Géraldine
Par Saint Maclou
il y a 6 ans