Samedi 19 Août 2017 - Bonjour. Nous sommes de retour à notre domicile avec une expérience d'Aigle Azur (ou devrions-nous dire Pigeon Azur ? que nous ne sommes pas près d'oublier et au sujet de laquelle nous ne nous priverons pas de certaines démarches). Nous avons réservé ma mère et moi sur le vol Lyon Constantine de ce jour départ à 7h. Pour bien comprendre de quel mépris nous avons été traités par cette compagnie, il faut bien donner quelques détails que sont les péripéties inhérentes au rythme d'une mère de 88 ans qui sort d'un AVC d'il y a à peine 10 jours et qui veut simplement rentrer mourir dans son pays de naissance d'où elle a été déportée par les temps coloniaux. Debout depuis 2 heures du matin pour tenir compte justement de l'élément de lenteur propre à une personne de 88 ans qui sort d'un AVC, nous avons eu la surprise à notre arrivée de voir fermer devant notre nez (et le nez de 11 autres passagers, oui oui !!) le guichet d'enregistrement alors que nous y étions à 6 heures ! On nous dit au guichet Aigle Azur où oeuvrent deux jeunes guichetières transformées en robots tout juste aptes à répéter les consignes que la Procédure exige : "non je ne peux rien faire, non je ne peux pas appeler le chef d'escale, non je ne peux pas appeler le commandant de bord, vous avez un vol Lundi et ça vous coûtera 120 euros par personne, etc. ad nauseam" !!! Un membre de notre famille qui a embarqué avant nous nous indique que de très nombreuses places dans l'avion sont libres !! Voilà la réalité du galimatia sur le développement durable, les économies d'énergie, etc. etc... Plus grave, où est passée toute trace d'humanité dans cette compagnie fondée par un homme au grand coeur qu'était Arezki Idjerouidène. Monsieur, sachez qu'on est en train de détruire votre oeuvre, que les qualités dont pouvait s'enorgueillir votre compagnie (accueil, attention, assistance, ponctualité, que l'on ne trouvait justement plus sur d'autres grandes compagnies) sont en train de disparaître et que la suffisance, le mépris et l'argent facile sont en train de les remplacer. Adieu Monsieur Arezki Idjerouidène. Nous n'en resterons pas là sachez-le.